CONAKRY : Alors que les chefs religieux sont sur pieds pour trouver un terrain d'entente entre les forces vives de Guinée ( FVG) et le CNRD, et après plusieurs médiations menées par ces leaders religieux au centre islamique de Donka sans succès, les FVG ont finalement décidé de reprendre la rue pour se faire entendre à travers des manifestations conjointes les 10, 11, 17, 18, 24 et 25 Mai prochain dans le Grand Conakry et n'entendent point reculer d'un seul mètre. Ayant le grand souci de voir la guinée sous de nouvelles tensions politiques, les leaders religieux ont invité les forces vives à une nouvelle rencontre ce lundi, un appel qui a été ignoré par ces dernières, parce qu'elles ne leur font plus confiance, disent-elles. Pour les FVG, plus question d’aller écouter les promesses qui ne seront jamais réalisées par la junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya. La seule option qui s’offre à elles, est de maintenir leur appel à manifester pour dénoncer la gestion unilatérale de la transition et exiger la satisfaction de leurs revendications qui sont non négociables et qui constituent des préalables pour tout dialogue, entre autres : la libération des détenus, l’arrêt du harcèlement judiciaire contre les leaders politiques, la levée de la suspension des manifestations de rue. Il faut retenir que depuis après les évènements de 2009, et malgré le farouche combat mené contre le troisième mandat de l'ex président Alpha CONDE, ces forces vives ne s'étaient jamais reconstituées pour mener quoi que ce soit, et si elles décident de renaître maintenant, cela est un risque pour le peuple de guinée et pour le CNRD, car quand ça gâte en guinée, c'est tout le monde qui en paie les frais. Donc pour le bien de tous, ces deux protagonistes de la crise, devraient, chacun de son côté, détendre la corde pour sauver le pays, il faut des concessions pour sauver la quiétude sociale dans notre pays, nous courons vers un danger.