Bien que les Forces Vives de Guinée (FVG) soient absentes à la table de la rencontre de ce lundi, 8 mai, au centre islamique de Donka, pour discuter des préalables d’un cadre de dialogue en vue d’un dénouement de la crise en Guinée, le PM Dr Bernard Goumou, le ministre de la justice Alphonse Charles Wright et les religieux ont tenu les discussions. Après 6 jours de rencontres entre les protagonistes de la crise sans issus positifs, des points de revendications des FVG sont sur le point de connaître un dénouement heureux, notamment le cas du coordinateur national du FNDC Foniké et camarades et des politiques placés sous contrôle judiciaire. Après des heures de discussions, au sortir de la rencontre, le porte-parole des religieux Monseigneur Jacques Boston a fait le point de la situation en ces termes : « par la grâce de Dieu, les lignes ont encore bougé. Comme je le disais, ce qui était impossible hier est devenu possible aujourd’hui et cela a été démontré. Aujourd’hui, 3 points qui étaient sur la table, 2 sont déjà acceptés bien que nous constatons la non-participation de nos frères des Forces Vives de Guinée. Le Premier Ministre et les religieux ont fait réellement bouger les points. Les points qui sont acceptés c’est le contrôle judiciaire par la grâce de Dieu cela soit revu et si même annulé. Et deuxièmement et rapidement accélérer le jugement de Foniké Mengué, pour ne pas dire les remettre à notre disposition afin qu’ils puissent avoir leur liberté. Et la troisièmement, on est en train de revoir le cas de la CRIEF. Vous savez c’est un peu sensible pour le moment mais nous sommes en train de discuter et nous prions qu’à un moment donné nous aurons encore des solutions pour cela » , a-t-il précisé. La bonne nouvelle, les religieux vont se rendre à la maison centrale pour rencontrer quelques détenus, notamment les Foniké Mengué et autres pour échanger avec eux parce que leur intention (les religieux) est de les mettre à leur disposition. Le peuple remercie les leaders religieux pour avoir pris leurs responsabilités sans relâche, pour que nous ayons un début de compromis à la crise qui a tant duré. Mamady Warté DIABY.